Maigrir sans effet yoyo

Si vous aimez tout ce qui est apéro, buffet à volonté ou popcorn devant la télé, vous devrez vous fixer des limites.
Quand la nourriture est abondante et appétissante, nos sens prennent le dessus : on mange par envie, par plaisir, par automatisme… et non plus parce que notre corps en a réellement besoin.
Résultat ? On se ressert, on grignote, et sans s’en rendre compte, on surcharge un organisme qui, lui, n’a rien demandé.

Le grignotage émotionnel est l’un des principaux freins à la perte de poids. Il soulage… mais seulement quelques minutes.
Si vous utilisez la nourriture pour calmer votre tristesse, votre stress, vos nerfs ou vos frustrations, il est temps de trouver d’autres échappatoires.

Osez affronter vos émotions ou faites-vous accompagner : c’est souvent le déclic qui transforme enfin la relation à la nourriture.
La nourriture nourrit votre corps… pas votre cœur.

Avec toutes les informations contradictoires qui circulent, il est normal de ne plus savoir quoi manger.
C’est pour cela que je recommande de faire évaluer votre alimentation par une personne qualifiée. Cela vous évitera des mois voire des années de confusion et d’essais/erreurs inutiles.
Une fois votre assiette analysée, vous saurez clairement ce qui vous convient et les résultats suivront beaucoup plus vite.
En attendant, commencez par limiter tout ce qui est junk food. 

Si vous adorez les desserts, les chocolats, les boissons sucrées… vous n’êtes pas seul(e). Mais le sucre consommé en excès devient un véritable saboteur de résultats.
La solution n’est pas de tout supprimer, mais de mieux choisir et de consommer de façon plus consciente.

Faites la liste de tout ce que vous buvez au cours d’une journée. Si ce n’est pas majoritairement de l’eau, il faudra couper dans certaines boissons. En effet, beaucoup de boissons sont de vraies bombes caloriques : cafés gourmands, lattés sucrés, frappés, boissons aromatisées, etc.

Si ce n'est pas le cas, il faudra ajouter plus de mouvement dans vos journées.
Pas besoin d’être sportif(ve) : marcher davantage, bouger un peu plus, être moins sédentaire… C’est souvent suffisant pour enclencher la perte de poids.
Le mouvement, c’est l’un des piliers les plus simples et les plus efficaces.

Un mauvais sommeil perturbe l’appétit, ralentit le métabolisme et augmente les envies de sucre. Parfois, ce n’est pas votre alimentation le problème… c’est juste votre rythme de sommeil.
Surveillez votre sommeil pendant quelques jours : vous verrez rapidement les liens avec vos envies et votre énergie.

Si vous vous réveillez plusieurs fois dans la nuit parce que vous avez trop chaud ou trop froid, parce que vous devez aller aux toilettes ou parce que votre téléphone n'arrête pas de sonner… la réponse est NON.
Comprendre l’impact d’un mauvais sommeil peut être un vrai déclic, c'est pourquoi je vous recommande de consulter cette étude de l’Université de Calgary .

Si vous pensez avoir des intolérances, cela vaut la peine d’effectuer un test pour en avoir la confirmation.
Pourquoi ? Parce que les intolérances alimentaires peuvent ralentir votre métabolisme : votre organisme utilise tant d’énergie pour digérer ces aliments qu’il en a moins à consacrer au reste… notamment à brûler les graisses.